La lettre de Marie-Pierre

Patricia,

Ce petit mot pour te remercier encore pour cet atelier Vedic art de fin juillet… j’avais bien senti qu’il y aurait un avant-après et je voulais te dire encore comment tout cela s’incarne dans ma vie…

Bien sûr, j’ai immédiatement fait profiter mes enfants du plaisir que j’ai découvert….nous avons peint ensemble sur une grande table, et j’ai commence à récupérer tout plein de choses pour ajouter de la matière à nos peintures…

Ma fille de 3 ans, s’en donne à coeur joie et colle plumes et paillettes partout… Mon fils de 8 ans a utilisé la peinture pour exprimer ses émotions,. Ils ont été très heureux et libérés, et fiers d’eux.. merci ! l’atelier m’a donné confiance et m a déjà autorisé à laisser peindre sur une nappe… .

Je rêvais de permettre ça et ne savais pas comment m’y prendre… merci !

C’est plus généralement mon regard, mon rapport à la couleur et à la beauté qui change…. je voulais mettre du beau; « arriver à autoriser » le beau dans ma vie matérielle, passer des concepts au matériel, m’ancrer… et c’est tout cela qui s’est activé avec l’atelier…

Le fait d’avoir discuté de nos peintures m’a également aidé.. et je me suis surprise à oser « discuter » photo avec une photographe professionnelle, sans me juger ! encore une libération ! Merci !

Et merci encore pour ta belle présence durant l’atelier, pour cette transmission et cet équilibre entre le soutien qui rassure et l’espace que tu nous laisses pour aller à la rencontre de parts de nous-même.

Août et septembre seront sans doute bien chargés, mais je reviendrai peindre, et suivre la suite des enseignements;

Encore merci pour ton travail,

Marie-Pierre

〉Peinture et Vedic-Art à L’Atelier des M.O.T.S.

La voix d’Anne

Avant et après

Je suis arrivée avec un mal de gorge à la première séance de scénothérapie… et je suis repartie sans.

Entre le début et la fin de la séance, qui annonce un nouveau départ, il y a eu trois textes pris au hasard parmi la dizaine proposée : un extrait des « Nourritures terrestres » de Gide, « Zorba le Grec » de Kazantsaki et un poème intitulé « L’Exode » de Patrice de la Tour du Pin.

 

 

Avec Patricia, nous avons cheminé avec des Images littéraires fortes : l’absence de l’eau dans les citernes, le dépliement prématuré des ailes d’un papillon, le déplacement des tentes par les nomades.

Ensuite, avec beaucoup de douceur, nous avons évoqué l’enfance au cours de laquelle nous savions étancher nos soifs au coeur de l’instant alors que l’âge adulte qui nous voyait ployer sous le rythme effréné de nos exigences à paraître plutôt qu’à être.

Il y a des livres et des textes littéraires qui ont rendez-vous avec nous.

Ce jour  là, avec Patricia, j’ai initié un travail de libération et ouverture en proposant au lecteur des mots choisis pour leur pouvoir d’évocation, leurs sens multiples et éclatés. 

Cela m’a permis de sortir d’un enfermement, de dénouer des noeuds, des obstacles à la force créatrice.

Anne

〉La Scénothérapie à L’Atelier des M.O.T.S.

Curt Kalmann

Transition vers l’âge d’Or

Les artistes sont souvent en avance sur leurs temps. Nous pouvons déjà constater aujourd’hui combien l’évolution est avancée vers l’époque qui s’appelle l’âge d’or. Ce n’est pas uniquement dans la connaissance Védique que ceci est mentionné mais dans plusieurs cultures et traditions.

Le temps présent est décrit comme un temps qui sera un des plus élevés, un des plus attendus de tous les temps. Nous allons assister à un changement qui va de l’obscurité et de l’ignorance vers plus de conscience.

 

〉Le Vedic-Art à L’Atelier des M.O.T.S.

Pendant la longue période de souffrance qui précédait le paradigme actuel, beaucoup de gens ont essayé de garder la lumière vivante et suivre les lois universelles mais ils ont échoué à cause du temps lui-même et des lois qui le gouvernent.

C’est la raison pour laquelle il n’y a personne à blâmer ou à juger. Nous devons ressentir une grande tolérance et penser que tout le monde a fait de son mieux.

Maintenant quand la grande loi des temps meilleurs est en place, nous avons uniquement besoin d’être présents. Il s’agit d’être vigilant concernant les possibilités que la nature crée elle même.

Il y 100 ans, nous avions une société d’agriculture où 90% habitaient à la campagne et 10% dans les villes et puis est arrivé l’industrialisme. D’ou venait-il ?

L’évolution selon le Véda

Est-ce qu’il y avait tout simplement quelqu’un qui l’inventait ou est ce qu’il existait déjà sur un niveau que seulement certains pouvait apercevoir ? La vie changeait complètement. Aujourd’hui nous parlons de la société de communication et d’information.

Ce qui est intéressant c’est ce que nous allons communiquer et les informations que nous allons proposer. C’est là qu’intervient l’enseignement Védique, qui n’est ni une religion ni une philosophie mais la base pour la vie.

D’un côté nous sommes en train de nous endormir dans notre culture et de l’autre nous voulons une révolution. Les Vedas veulent nous donner une évolution.

Si nous comprenons qui nous sommes, alors là nous allons savoir ce qu’il faut faire. La conscience illimitée de la force créatrice existe déjà et a toujours existé mais nous n’arrivons pas à en faire l’expérience puisqu’elle est cachée et invisible pour nous.

Ajouter de la force créatrice

Quand nous commençons notre développement nous avons envie de dévoiler tout cela, enlever les choses qui empêchent l’expérience qui se trouve en dessous.

Nous nous adonnons aux processus de purifications de toutes sortes. Mais dans la création il ne s’agit pas simplement d’enlever, ici nous avons un autre dynamique. Ici nous rajoutons quelque chose.

Disons que nous avons un problème, nous n’allons pas résoudre le problème à partir du niveau de ce problème mais il faut créer une nouvelle situation qui va éliminer l’ancienne.

De cette manière nous pouvons dire que le Vedic-Art, méthode de Peinture intuitive, n’est pas une thérapie ou un divertissement ou une activité pour se défouler en peignant mais une méthode qui rajoute de la force créatrice.

〉Le Vedic-Art à L’Atelier des M.O.T.S.

Michaël White

Le praticien narratif est comme un travailleur en bâtiment

En fait notre tâche en tant que praticien narratif, c’est de construire un échafaudage.

Nous nous trouvons comme des travailleurs de bâtiment : on va utiliser un échafaudage pour construire un nouvel immeuble puis on enlèvera l’échafaudage lorsque l’immeuble sera construit et terminé.

Le praticien narratif permet aux personnes qu’il accompagne d’avoir accès à d’autres étages, à d’autres histoires de leur vie.

Ensemble, ils trouvent une porte d’entrée qui les soutienne pour que ces autres histoires deviennent riches, qu’ils trouvent ce qui les rend vivants.

 

A lire : Les moyens narratifs au service de la thérapie, Edition le Germe

〉Les Pratiques Narratives à L’Atelier des M.O.T.S

 

Le langage du changement

Lorsque les clients ne répondent pas favorablement aux méthodes préférées des praticiens, ceux-ci disent parfois qu’ils sont résistants, pas prêts à changer, mais … en conversation narrative, le langage et les questions posées par le praticien à son client sont le meilleur moyen de créer des solutions ou des situations insolubles.

La meilleure façon d’échouer dans son accompagnement, c’est de travailler avec un client qui n’est pas suffisamment engagé… ou pour le dire autrement, c’est d’avoir réussi à désengager son client. Pour réussir cette prouesse, il suffit de travailler sur ce qui, de l’avis du praticien, devrait changer… au lieu de s’harmoniser avec les idées de son client, c’est-à-dire de suivre son propre objectif au lieu de celui qui appartient aux possibilités de ce client particulier.

La question de savoir si un client est motivé ou pas n’existe pas. La seule question est « Pour quel objectif mon client est-il motivé ? Qu’est-ce qui le rend vivant ?

〉Les Pratiques Narratives à L’Atelier des M.O.T.S

Pierre Faure

Pourquoi s’intéresser au Livre des changements ?

Parce qu’il donne à penser.

Pourquoi utiliser pièces ou baguettes ? Parce qu’un tirage donne la distance nécessaire pour voir l’ensemble d’une situation.

Pourquoi lire les Mutations ? Parce qu’elles permettent de se positionner correctement en toute circonstance. Mais aussi parce que ce livre éteint notre morgue d’occidental qui veut tout savoir et tout contrôler.

Les devins de l’ancienne Chine ne voulaient donc pas tout savoir ? Si, bien sûr, car tel est l’être humain. Mais ils n’avaient pas l’audace de vouloir infléchir la marche du monde. Ils voulaient seulement s’y insérer, trouver la juste place de l’homme dans la grande machinerie cosmique.

A lire : Le Yi Jing par lui-même, Edition Alphée

〉Le Yi Jing à L’Atelier des M.O.T.S.

 

Encore fallait-il décrire la machinerie cosmique. Deux millénaires d’observations ont produit le Yi Jing – qui éclaire en 64 coups de projecteur un univers en perpétuel mouvement, fourmillant de personnages, d’anecdotes, d’animaux, de couleurs…

Et ce système serait encore valable aujourd’hui ? Oui, même pour nous. Sa cohérence parle pour lui. Sa symbolique fait sens – du moins quand elle est replacée dans son contexte et intelligemment transposée.

Mais le Yi n’est pas un dogme auquel il faudrait obéir comme aux temps despotiques des empereurs chinois. Il s’agit d’un instrument, dont on apprend à jouer pour affiner sa perception et équilibrer son vouloir.

Et qui fonctionne, aujourd’hui comme autrefois, pour qui s’en approche l’œil ouvert et l’oreille aux aguets. Ce n’est pas le seul à notre disposition.

Réaliser sa nature

Pour qui veut réaliser sa nature, et mène l’enquête sur sa présence au monde, la grande transition actuellement à l’œuvre sur la planète Terre exige pluralité de moyens. Notamment des moyens permettant de retrouver le lien entre le psychisme et les infinies ressources du corps.

Parmi ceux-ci, le Qi Gong, qui se situe dans le prolongement de l’énergétique du Yi Jing. Mêmes sources, même propos : recoudre terre et ciel en soi, élargir le corps physique au corps d’énergie, respirer le monde…

La respiration est un autre de ces outils privilégiés, particulièrement travaillé dans toutes les traditions. Parmi les différentes techniques apparues en Occident, la Respiration Holotropique aide à mettre en scène cette alchimie permanente : aspirer du neuf, recracher de l’ancien, refaire du nouveau avec ce qui résiste aux tourbillons.

Lorsque la musique vient stimuler les mémoires du corps, s’ouvrent des champs d’exploration et de réalignement des différents plans de l’être. Le Yi Jing n’est pas loin, et les 64 formes de sa grande respiration Yin-Yang sont une aide précieuse pour assister l’éclosion du nouveau.

〉Le Yi Jing à L’Atelier des M.O.T.S.

Le collage bis

Des cartes d’inspiration personnelle

Merci Patricia pour ta super expertise, ta patience et ton écoute tout au long de cet atelier qui fut très fructueux. C’est fascinant de découvrir toutes ces cartes (celles qu’on tire – ou celles qui nous choisissent ?) de Tarot qui nous parlent avec tant de lucidité – quelle justesse ! et quelle joie de créer ensuite nos cartes d’inspiration et de rentrer chez soi avec son petit butin, ce trésor à savourer.

Catherine

 

Le collage à L’Atelier des M.O.T.S.

 

Images miroirs

Nous sommes une collection d’opposés, d’ombres et de lumière. 

Les images sont des aspects de soi ou des messagères, une force directrice. Une nouvelle collection d’images est un tour du monde, un voyage chamanique de l’âme.

Laissez l’image vous parler. Les images nous aident à voir que nous jouons une galaxie de personnages intérieurs, soldat, marchand de guerre, conciliateur, homme, femme, enfant, animal.

Une fois collées, les images deviennent des guides uniques nous permettant d’accéder à notre propre sagesse et à répondre à nos questions de vie. Les images deviennent  miroirs et sages.

Ma main fait le choix, mais ce sont elles qui s’avancent pour être choisies. Elles sont découpées de leur contexte d’origine et placées dans un nouveau contexte, celui que l’imagination de l’artiste imagine. 

Ce principe souligne leur objectif profond: la compréhension de soi, la guérison et la simple jouissance. 

Vous pouvez découper et utiliser n’importe quelle image particulièrement intéressante pour vous. Vous pouvez utiliser une seule image sur un nouvel arrière-plan ou mettre plusieurs pièces sur une même carte, selon ce qui vous convient. Vous pouvez bien sûr montrer vos cartes, les expliquer et les consulter avec d’autres personnes.

Il s’agit d’un processus créatif fondamental que nous, en tant qu’êtres humains, utilisons constamment. Nous le faisons avec des ingrédients dans nos recettes, avec des meubles dans nos chambres, avec des mots dans nos écrits et nos paroles.

La partie imaginative en nous fait cette sélection et cette reconstitution avec un œil, une oreille ou une sensation spéciale. Nous voulons que les pièces s’assemblent dans une sorte d’unité, un nouveau motif, peut-être beau, peut-être savoureux et peut-être significatif.

Le processus d’individuation

De la même manière, nos nombreux morceaux d’âme peuvent être consciemment et imaginativement collés en une unité spirituelle nouvelle et plus vitale. L’esthétique est bonne, mais ce n’est pas notre première priorité, ni être original. Même savoir ce que l’image signifie pour notre vie n’est pas la première priorité.

Ce processus est étroitement lié aux images de rêve. Nous collons une carte comme nous pourrions enregistrer un rêve puissant, en utilisant l’imagination avant l’analyse. Plus tard, nous pourrons travailler en pleine conscience avec les images comme nous analyserions un rêve. C’est un moyen puissant de laisser bouillonner ce qui est caché dans nos profondeurs, parfois de notre inconscient personnel, et parfois de cette couche plus profonde en nous que Jung a appelé l’inconscient collectif.

Les images sélectionnées intuitivement sur nos cartes peuvent révéler des parties vitales de nous-mêmes que nous ne connaissions peut-être pas. Peut-être serons-nous mis au défi par elles. Mais maintenant, nous pouvons les accepter et les intégrer dans toute notre psyché.

Le fait d’avoir les rappels visuels dans notre jeu de cartes à revisiter et de garder une trace de nos consultations avec eux nous aide à suivre ces développements passionnants. C’est ce que Jung a appelé le processus d’individuation.

Le collage à L’Atelier des M.O.T.S.

Anne-Marie Jobin

Ecriture thérapeutique et créative

Le journal créatif est un journal intime non conventionnel, un outil d’exploration de soi qui allie les mondes de l’écriture, du dessin et du collage de façon originale et créative. Cette méthode s’appuie sur des notions de psychologie, d’art-thérapie et de créativité .

Le journal créatif a pour objectif non pas le développement de capacités littéraires ou artistiques, mais le développement de la personne. L’accent est mis sur le processus et non pas sur le produit. 

 

A lire : La vie faite à la main, édition du Roseau

〉Le Journal Créatif à L’Atelier des M.O.T.S

 

 

Connaissance de soi

La méthode du journal créatif ouvre de nombreuses portes et permet une exploration riche de la vie intérieure et de la créativité. Quand l’écriture se superpose aux images, ou que des taches de couleur jaillissent après les mots, il y a une synergie et une magie qui s’opèrent. 

C’est un outil dynamique de connaissance de soi. Ses objectifs sont : exprimer et clarifier ses émotions et ses pensées, mieux se connaître, résoudre des problèmes ou des conflits, faire de meilleurs choix et entamer des changements, améliorer ses relations avec soi-même et les autres, donner du sens à sa vie, sentir ses passions ou stimuler sa créativité générale et surmonter les blocages qui y sont liés.

L’écriture d’un journal intime est enrichie par du dessin, du travail avec la main non dominante, des mandalas… Des lettres qu’on n’enverra pas nécessairement sont écrites. Les techniques de journal sont nombreuses : le dialogue intérieur, le focusing, le travail avec les sous-personnalités, l’idée d’utiliser des débuts de phrases donnés pour débuter l’écriture…

Anne-Marie Jobin s’est inspirée de nombreuses sources : Nathalie Goldberg pour l’écriture, Julia Cameron pour la créativité, Clarissa Pinkola Estés pour les contes, Johanne Hamel pour le travail avec les rêves, Julie Poirier pour sa création littéraire et ses jeux d’écriture ainsi que de nombreux artistes en collage et techniques mixtes.

Journal créatif et santé

L’écriture au sujet du vécu intime et émotif est une façon de stimuler la santé physique. Le Dr James Pennebaker a publié une recherche démontrant une corrélation entre l’écriture régulière, et en particulier sur les émotions difficiles vécues par une personne, et l’amélioration du fonctionnement du système immunitaire chez cette même personne. 

L’effet de la pratique du journal créatif est bénéfique pour au moins quatre raisons : le relâchement de l’énergie contenue en soi, la distanciation, l’effet miroir et un contact plus intime avec l’inconscient.

Cet effet positif est en particulier fondé sur la spontanéité, le non-jugement et la valorisation du processus plutôt que du produit. En passant alternativement de l’écriture au dessin, et en faisant par exemple interagir un dessin spontané, de l’écriture et le collage d’éléments visuels sur une page de journal, une personne peut voir émerger du sens qui l’éclairera sur ses émotions, sa vie, les choix qui s’offrent à elle.

〉Le Journal Créatif à L’Atelier des M.O.T.S

Jean-Pascal Debailleul

Atelier thérapeutique par la magie de la Voie des contes

La dynamique narrative des contes repose sur une série de synchronicités qui provoque une profonde transformation du personnage central.

Le héros se trouve dans une impasse, mais il est habité d’une nécessité impérieuse ; se présente alors à lui une vielle femme rencontrée dans une forêt, un chat « botté », lui dévoilant soudain des aspects inattendus de la situation, et de sa personnalité.

Nous vivons, la plupart du temps, de façon limitée. Or, nous sommes au cœur d’un champ quantique d’informations disponibles, mais nous ignorons bien souvent comment y accéder.

   

A lire : Vivre la magie des contes, Edition Albin Michel

〉La Voie des Contes à L’Atelier des M.O.T.S.

 

Le souhait
C’est parce que nous sommes dans l’attente d’une solution déterminante à une question essentielle que tout à coup il y a un alignement entre le monde du tout possible et notre réalité !

Comme le fils du meunier, dans le conte du Chat Botté, qui se retrouve sans héritage à la mort de son père. Ces situations en apparence « désespérées », nous obligent en quelque sorte à nous intéresser à notre grand rêve d’accomplissement, et à nous mettre en quête ! Alors la vie va nous donner des expériences spécifiques.

Pour « activer les synchronicités », il faut poser « la question », émettre une fréquence, un signal, qui va trouver un écho, une résonance dans ce champ. En se tenant à « l’infini » de notre souhait, alors l’infini des possibles s’ouvre !

Nous nous percevons selon une image qui trouve son origine dans nos conditionnements. Aussi, les questions vitales de notre vie sont souvent douloureuses, difficiles à résoudre, et donnent lieu à toutes sortes de conflits dans lesquels nous nous enlisons. La Voie des Contes propose de quitter ce positionnement qui nous fait souffrir et d’appeler des réponses du champ quantique. Une clé d’activation du processus est de « faire comme si » votre cœur avait trouvé satisfaction : cette posture « attire » littéralement des informations.

Le défi
Nous devons faire face à toutes nos résistances au changement et à nos peurs. Cette dynamique « active » de synchronicités s’accompagne immanquablement d’une accélération, qui va être porteuse de changements.

Des opportunités vont se présenter. Le problème est qu’elles sont rarement celles que nous attendions. Que ce soit un voyage, un déménagement, une promotion, une rencontre… Surprenant, inattendu est le maître mot. Il va falloir continuer à maintenir la « fréquence du questionnement », et se lancer dans l’aventure proposée, y compris la plus déraisonnable.

Pour s’ajuster à ce monde du « tout possible « , nous apprenons à vivre en abandon face à que l’on ne comprend pas. Nous en avons la capacité : il existe au cœur de nos cellules un modèle d’accomplissement, notre propre modèle de croissance.

C’est notre ADN qui sait, pas notre mental trop étroit. Vous vous baladez avec une amie, un inconnu vous offre deux places de théâtre, parce qu’il vient de se disputer avec sa femme ; prenez-les et allez-y ! Découvrez les réponses « surprenantes » de la vie pour votre quête.

Trouver son talent 
Pour se réaliser dans la magie des coïncidences, il est nécessaire de dépasser son modèle de croissance individuel pour un plan d’ensemble où se coordonnent une multitude de modèles en interaction les uns avec les autres.

Nous sommes un élément déterminant du changement. A l’instar de l’adage « Change-toi et tu changeras le monde ! », les contes nous invitent à opérer cette métamorphose, à première vue individuelle, mais qui s’inscrit dans une dimension collective.

Sur le plan métaphorique, dans l’univers du conte, le monde est comme ensorcelé par une inertie, des formes figées attendent d’être libérées. Prenez le château de La Belle au bois dormant, par exemple.

Si vous êtes prêt à devenir le héros de votre conte, vous serez soutenu par la vie, et des coïncidences pour libérer ce monde pétrifié, en vous, bien sûr mais de façon plus large.

Naviguer sur la crête des synchronicités qui se présentent va immanquablement demander de faire émerger votre talent, jusqu’ici caché : comme le Petit Poucet qui sème ses cailloux, Peau d’Ane qui recourt à un gâteau pour séduire le Prince…

Pour le découvrir, il est nécessaire de se placer du point de vue de l’ensemble au lieu de rester sur un point de vue individuel et limité. La vie va ouvrir de nouvelles opportunités à la personne qui soutient le processus de croissance pour soi et l’ensemble.

Alors, notre participation permet de jouer une partition à l’intérieur du mouvement de création. Avec un dénouement qui bien souvent dépasse notre souhait initial.

〉La Voie des Contes à L’Atelier des M.O.T.S.

Sarah Serievic

Enlever nos masques

Le théâtre de l’authentique est une thérapie pour devenir acteur de sa vie.

Le théâtre de l’authentique permet de se libérer émotionnellement, de se défaire de ses comportements stéréotypés, la bonne copine, le clown de service, la garce…, et simplement, dans l’élan du jeu, de faire preuve de créativité.

 

A lire : Le passage à l’acte, Edition Le souffle d’or

〉La Scénothérapie à L’Atelier des M.O.T.S.   

 

La Scénothérapie

La Scénothérapie est une thérapie médiatisée qui a été créée dans les années 1960 par Emile Dars, comédien, metteur en scène, directeur de théâtre… Celui-ci avait été frappé par l’influence du rôle sur les comédiens. « Ce n’est pas le comédien qui se met dans la peau du rôle mais bien le rôle qui se met dans la peau du comédien, provoquant chez lui une suite d’états émotionnels souvent violents, engendrés par l’intensité des situations qu’il est amené à vivre. »

En 1966, il crée la société française d’expression scénique. Il a eu l’intuition que les textes, quand ils sont porteurs d’une forte charge émotionnelle, pouvaient être utilisés dans un but thérapeutique. Il a donc rassemblé  et classé un corpus de textes brefs et évocateurs.

L’expression scénique a un champ d’application assez vaste. Elle peut en effet être utilisée favorablement
 avec des patients présentant des problèmes de voix, des personnes âgées
, des adolescents (en cas de difficultés de lecture, afin de déscolariser le rapport au texte).

La médiation par le texte littéraire

Le scénothérapeute propose au patient 4 ou 5 textes qu’il a préalablement sélectionnés. Le patient en choisit un et est invité à le lire à haute voix. Puis il est conduit à parler de ce choix et du ressenti du texte. « Lire à haute voix, c’est s’autoriser des effets sur l’autre. » A la séance suivante, le scénothérapeute propose un autre choix de textes, et ainsi de texte en texte, patient et thérapeute cheminent-ils.

Il ne s’agit pas d’enfermer le patient dans un projet thérapeutique, en effet le scénothérapeute n’a pas le pouvoir d’anticiper le vécu émotionnel du patient, ni de libérer le patient  de son affect, mais de lui offrir, à travers tout ce cheminement de textes, la possibilité de lier l’affect angoissant à des représentations mentales acceptables par lui.

Les textes, empruntés au  répertoire classique, jouent donc un rôle fondamental dans cette thérapeutique
.  Le texte est à la fois un élément médiateur (une sorte de masque qui protège)
, un objet transitionnel (au sens de Winnicott)
, un contenant
, un espace de pensée
, une surface projective
, un fragment de culture
, un objet esthétique.

Outil privilégié dans tous les champs de la communication, la Scénothérapie quitte le théâtre pour explorer “l’autre scène” (au sens psychanalytique). Elle permet et facilite les processus de liaison et la recherche d’identité, dans un travail spécifique à chaque individu, y ajoutant un élément ludique qui vient soutenir celui-ci dans son cheminement.

L’affirmation de soi

Différente du psychodrame et du jeu de rôle, la Scénothérapie soutient que le métier d’acteur sollicite l’apport de tous les aspects et de toutes les compétences humaines, puisque l’acteur doit vivre sur scène, physiquement, intellectuellement, affectivement et socialement le texte qui lui est confié par l’auteur.

Pour cette raison, les techniques de l’acteur respectent la globalité de l’être humain, principe qui sous-tend toute intervention ergothérapique. A travers les mécanismes de l’interprétation, la personne peut se projeter et, accompagné de l’ergothérapeute, vivre, ressentir, clarifier et se réapproprier ses problématiques personnelles. Le personnage du texte devient à la fois masque et objet médiateur.

Les discours d’emprunt dans lesquels le patient se projette permettent de mettre des mots sur les affects bloqués dans l’informulable. La Scénothérapie se fixe trois objectifs: redonner au mots leur pouvoir métaphorique, restaurer la relation d’altérité pendant l’acte de parole, favoriser l’émergence du désir de dire son propre discours. Thérapie émotionnelle médiatisée par le texte littéraire, elle mobilise les registres symboliques et imaginaire de la vie affective et favorise un réaménagement du monde intérieur, la connaissance de soi, les possibilités d’expression et d’affirmation de soi.

〉La Scénothérapie à L’Atelier des M.O.T.S.   

Haruki Murakami

Etre heureux en écrivant

«Jamais je n’ai voulu écrire un grand roman. Mon point de départ est toujours très petit et, au fur et à mesure que je continue d’écrire, il grandit, grossit.  

Ce processus s’est répété maintes fois. Ecrire de cette façon est extrêmement plaisant pour l’auteur ; et pour le lecteur, lire un texte écrit aussi spontanément est – je suppose – également plaisant.

Je n’ai jamais trouvé qu’il était difficile d’écrire un roman. Pour moi, c’est le plus grand des bonheurs que de pouvoir exprimer avec précision ses propres sentiments, ses propres idées, grâce à des phrases, grâce à une histoire.

Pourquoi n’est-ce pas pénible ? La raison est simple : je ne m’impose aucune date limite. Ce que vous avez envie d’écrire, vous l’écrivez seulement quand il vous en prend l’envie, en y consacrant simplement autant de temps que vous le souhaitez. Tel est le secret pour être heureux en écrivant ».

A lire : La balade de l’impossible, Kafka sur le rivage

〉Ecrire à L’Atelier des M.O.T.S.