Pierre Faure

Pourquoi s’intéresser au Livre des changements ?

Parce qu’il donne à penser.

Pourquoi utiliser pièces ou baguettes ? Parce qu’un tirage donne la distance nécessaire pour voir l’ensemble d’une situation.

Pourquoi lire les Mutations ? Parce qu’elles permettent de se positionner correctement en toute circonstance. Mais aussi parce que ce livre éteint notre morgue d’occidental qui veut tout savoir et tout contrôler.

Les devins de l’ancienne Chine ne voulaient donc pas tout savoir ? Si, bien sûr, car tel est l’être humain. Mais ils n’avaient pas l’audace de vouloir infléchir la marche du monde. Ils voulaient seulement s’y insérer, trouver la juste place de l’homme dans la grande machinerie cosmique.

A lire : Le Yi Jing par lui-même, Edition Alphée

〉Le Yi Jing à L’Atelier des M.O.T.S.

 

Encore fallait-il décrire la machinerie cosmique. Deux millénaires d’observations ont produit le Yi Jing – qui éclaire en 64 coups de projecteur un univers en perpétuel mouvement, fourmillant de personnages, d’anecdotes, d’animaux, de couleurs…

Et ce système serait encore valable aujourd’hui ? Oui, même pour nous. Sa cohérence parle pour lui. Sa symbolique fait sens – du moins quand elle est replacée dans son contexte et intelligemment transposée.

Mais le Yi n’est pas un dogme auquel il faudrait obéir comme aux temps despotiques des empereurs chinois. Il s’agit d’un instrument, dont on apprend à jouer pour affiner sa perception et équilibrer son vouloir.

Et qui fonctionne, aujourd’hui comme autrefois, pour qui s’en approche l’œil ouvert et l’oreille aux aguets. Ce n’est pas le seul à notre disposition.

Réaliser sa nature

Pour qui veut réaliser sa nature, et mène l’enquête sur sa présence au monde, la grande transition actuellement à l’œuvre sur la planète Terre exige pluralité de moyens. Notamment des moyens permettant de retrouver le lien entre le psychisme et les infinies ressources du corps.

Parmi ceux-ci, le Qi Gong, qui se situe dans le prolongement de l’énergétique du Yi Jing. Mêmes sources, même propos : recoudre terre et ciel en soi, élargir le corps physique au corps d’énergie, respirer le monde…

La respiration est un autre de ces outils privilégiés, particulièrement travaillé dans toutes les traditions. Parmi les différentes techniques apparues en Occident, la Respiration Holotropique aide à mettre en scène cette alchimie permanente : aspirer du neuf, recracher de l’ancien, refaire du nouveau avec ce qui résiste aux tourbillons.

Lorsque la musique vient stimuler les mémoires du corps, s’ouvrent des champs d’exploration et de réalignement des différents plans de l’être. Le Yi Jing n’est pas loin, et les 64 formes de sa grande respiration Yin-Yang sont une aide précieuse pour assister l’éclosion du nouveau.

〉Le Yi Jing à L’Atelier des M.O.T.S.