Creuser

puits niger_940x705Et hop !

Voilà un verbe que j’utilise beaucoup en atelier d’écriture.

Car le texte, après le premier jet, demande à être creusé.

Ce qui revient à dire qu’il convient de creuser en soi, d’aller plus profond, là où se trouve la nappe.

Je ne sais pas pourquoi, mais j’aime vraiment ce mot et cette image de la nappe.

 

 

 

Peut-être parce que c’est une surface plane et qu’elle nous accueille après le plongeon dans nos entrailles et nos failles ?

Parce que descendre, quand on y consent enfin, ça secoue ! (c’est pour ça qu’on résistait d’ailleurs, on n’est pas fou !) et qu’il est agréable de se poser.

 

Evidemment, on ne creuse surtout pas avec ses méninges

 

L’effort ne sied pas au mystère et à l’énigme que nous sommes. Par contre, une attitude méditative, une attente sans attente…

J’imagine que c’est ça surtout qui nous retient à la surface des choses de la vie et au bord de nous-même ?, question d’habitude.