Michaël White

Le praticien narratif est comme un travailleur en bâtiment

En fait notre tâche en tant que praticien narratif, c’est de construire un échafaudage.

Nous nous trouvons comme des travailleurs de bâtiment : on va utiliser un échafaudage pour construire un nouvel immeuble puis on enlèvera l’échafaudage lorsque l’immeuble sera construit et terminé.

Le praticien narratif permet aux personnes qu’il accompagne d’avoir accès à d’autres étages, à d’autres histoires de leur vie.

Ensemble, ils trouvent une porte d’entrée qui les soutienne pour que ces autres histoires deviennent riches, qu’ils trouvent ce qui les rend vivants.

 

A lire : Les moyens narratifs au service de la thérapie, Edition le Germe

〉Les Pratiques Narratives à L’Atelier des M.O.T.S

 

Le langage du changement

Lorsque les clients ne répondent pas favorablement aux méthodes préférées des praticiens, ceux-ci disent parfois qu’ils sont résistants, pas prêts à changer, mais … en conversation narrative, le langage et les questions posées par le praticien à son client sont le meilleur moyen de créer des solutions ou des situations insolubles.

La meilleure façon d’échouer dans son accompagnement, c’est de travailler avec un client qui n’est pas suffisamment engagé… ou pour le dire autrement, c’est d’avoir réussi à désengager son client. Pour réussir cette prouesse, il suffit de travailler sur ce qui, de l’avis du praticien, devrait changer… au lieu de s’harmoniser avec les idées de son client, c’est-à-dire de suivre son propre objectif au lieu de celui qui appartient aux possibilités de ce client particulier.

La question de savoir si un client est motivé ou pas n’existe pas. La seule question est « Pour quel objectif mon client est-il motivé ? Qu’est-ce qui le rend vivant ?

〉Les Pratiques Narratives à L’Atelier des M.O.T.S